Le premier soir de mes noces Devinez c’que je fis. Je laissai dormir ma femme Tout le long de la nuit. On dit qu’il n’en faut pas rire De rire l’on ne s’en peut tenir. Je laissai dormir ma femme Tout le long de la nuit. Le matin, quand je me lève, Pas à pas j’la suivis. On dit qu’il n’en faut pas rire De rire l’on ne s’en peut tenir. Le matin, quand je me lève, Pas à pas j’la suivis. Je vois le coucou qui chante Sur le siège de mon lit. On dit qu’il n’en faut pas rire De rire on ne s’en peut tenir. Je vois le coucou qui chante Sur le siège de mon lit. Je lui dis : vilaine bête, Que fais-tu donc ici ? On dit qu’il n’en faut pas rire De rire l’on ne s’en peut tenir. Je lui dis : vilaine bête, Que fais-tu donc ici ? - Je suis venu pour te voir(e) Comme parent et ami. On dit qu’il n’en faut pas rire De rire l’on ne s’en peut tenir. - Je suis venu pour te voir(e) Comme parent et ami. - Au diable le parentage ! J‘suis cocu aujourd’hui. On dit qu’il n’en faut pas rire De rire l’on ne s’en peut tenir. - Au diable le parentage ! J‘suis cocu aujourd’hui. Mais ce qui me reconsole, Mon voisin l’est aussi. On dit qu’il n’en faut pas rire De rire l’on ne s’en peut tenir. Mais ce qui me reconsole, Mon voisin l’est aussi. Et mon père et mon grand’père ; Nous l’sommes de père en fils On dit qu’il n’en faut pas rire De rire l’on ne s’en peut tenir.